Destinations Découvrez la vallée Expériences Planification
{{rrss.icon}} ES EN FR
Home Nature Endroits charmants Espaces de neige Hiver L´Été et l’automne Histoire et culture Gastronomie Otras maneras de descubrir el Valle Conoce el Valle de Benasque jugando Expériences Où dormir Où manger et boire Préparez votre activité Commerces et services Agences de voyage Comment y arriver Comment se déplacer dans le Parc Naturel Posets-Maladeta


Español English Français

{{rrss.icon}}

El Ball dels Omes de Benás (Le bal des hommes de Benasque)

Le ‘Ball dels Omes’, qui l’on danse pendant la festivité de Saint Marcial, et le ‘Ball de les Dones’, dansé par les femmes le lendemain, sont les deux moments plus émotifs pour les locaux qui fêtent à son saint patron entre le 29 juin et le 3 julliet.

D’après la tradition populaire, ce bal se dansait déjà dès le début du XVI siècle dans tous les hauts villages de la vallée. Elle a été une manière traditionnelle de fêter les festivités des villages de Sahún, Eriste, Cerler, Anciles ou Benasque. Personne ne sait vraiment l’origine des pas ou le choix de sa mélodie, mais tout le monde est convaincu de l’antiquité qui lui confère sa tradition. Chaque village a son folklore particulier, avec un motif, un rite et un saint auquel honorer. Parmi toutes ces manifestations, celui dansé à Benasque chaque 30 juin en l’honneur de Saint Marcial est le plus reconnu. À l’indéniable richesse et ethnologie, on ajoute le fait d’être la danse du village chef de file, ce qui garantit une participation plus nombreuse. Cérémonie principale des festivités, on le fête avec la participation active des fiers gens locaux. En fait, les dansants affirment qu’il est difficile de refuser à le danser, même quand on est âgée et la santé se dégrade. Selon ceux qui ne peuvent pas déjà danser, le fait de prendre la décision d’arrêter cette tradition devient très triste.

Exécuté uniquement par les hommes, encore d’une façon traditionnelle, le Bal de Benás n’est seulement une exhibition de couleurs, de passion et de dévouement, mais aussi une raison instrumentale qui pendant des siècles a préservé le cycle festif du village. C’est un bal de ‘mayordomos’, c’est-à-dire, un rituel pour le transfert du pouvoir ; les garçons et les filles qui ont exercé l’obligation de planifier la festivité pendant l’année en cours (les ‘mayordomos’) cèdent la responsabilité aux suivants dans un acte d’échange de motifs florales entre les hommes et de pains entre les femmes.

Après la messe, le son manuel des cloches marque la sortie au pas de l’icône de Saint Marcial ; un icône fait en argent, représenté debout et avec les bras en forme de croix. Les confrères sont les responsables de le porter sur leurs épaules et, juste devant d’eux, les dansants marchent par les ruelles plus étroites autour de l’église et de la mairie en faisant sonner les castagnettes de buis décorées avec de longs rubans de couleurs vives. Ils les font sonner avec les bras élevés, en avançant de dos avec le regard fixé sur le saint patron.

Saint Marcial, l’honoré, est un icône d’origine français. Bien que pendant beaucoup de temps on a voulu faire croire qu’il était un des 62 disciples de Christ, le fait est que la première attestation écrite sur lui est celle de Saint Grégoire de Tours (538-594) dans son « Histoire Francorum ». Il mentionnait que Marcial serait arrivé à Limoges au III siècle. Il faisait partie des missionnaires qui, envoyés par l’évêque de Rome de l’époque, Saint Fabien, finiraient par fonder les églises locales des Gaules. Rien de plus se connait de son existence, uniquement qu’il avait été enterré hors les murs de Limoges et que sur leur si vénéré sarcophage, une église a été construite en leur nom. Le culte à Saint Marcial est largement répandu dans le sud de France et le nord d’Espagne, mais on ne sait pas s’il est arrivé vraiment près de Benasque.

Pour danser à Saint Marcial, on utilise une symphonie facilement à rappeler car elle a été l’hymne d’Espagne pendant les périodes républicains : ledit hymne de Riego. On ne sait pas s’il a été d’abord symbole ou son populaire. À Benasque, personne ne doute que le lieutenant-colonel Rafael del Riego lui-même a choisi le rythme qui se dansait pendant la festivité de Saint Marcial pour ajouter de la musique aux paroles de la chanson composée par son ami Evaristo San Miguel. L’on affirme que peut-être il l’a rencontré quand il était prisonnier à Jaca ou pendant son étape comme capitaine général d’Aragón. D’autres croient que les anciens habitants de Benasque ont décidé de donner plus de solennité à la danse en utilisant la musique de l’hymne national.

Une fois le cortège arrive à nouveau dans la place de la mairie, on met le saint sous le tilleul situé au milieu de la place. Là, le moment principal du bal a lieu. On commence avec les quatre garçons en charge des festivités qui dansent en face de Saint Marcial individuellement. Ensuite, les hommes restants dansent par tranches d’âge, des les plus ainées aux plus petits. Pendant ce temps, les mayordomos ont commencé à faire un cercle par couples qui fait plusieurs tours complets dans la place. À ce moment-là, ils doivent choisir leurs remplaçants pour l’année prochaine. Conformément à la tradition, chaque mayordomo remise la rose qui porte en bouche auquel il désigne comme successeur. Ceux-ci, qui doivent être célibataires, acceptent la désignation en se plaçant la rose en bouche.

Un changement dans la musique signale le moment des ‘marradetas’, la deuxième partie du bal traditionnel au rythme d’un autre son populaire qui semble une valse. Dans cette partie, les mouvements sont en zig-zag, tel que signalent les dalles qui décorent le sol de la place. Ces mouvements-là visent à créer un autre cercle plus petit, beaucoup proche au saint. Les rangs se serrent autour le saint jusqu’à la musique s’arrête et les danseurs lèvent sur leurs épaules au mayordomo principal. L’image finale du bal se fait réalité.

Mais, le lendemain, la mélodie du Ball de Benás résonne à nouveau dans les rues. C’est le Ball de les Dones (des femmes), un autre acte pareil mais avec la participation des femmes.

Avec les mayordomos de l’année en cours, les successeurs sortent pour rendre dévouement. Les femmes ne dansent pas devant le saint, mais elles doivent s’incorporer tout de suite après le cercle qui entoure la place, en dansant avec leur couple. C’est comme ça que les fêtes finissent, avec le bal comme rituel culminant. Un incontournable rendez-vous avec la tradition.              

Fuente: Blog Identidad aragonesa

 

fas fa-times

{{ planning.translation.title }}

  • · {{ partners_tipology.translation.title }} ({{partners_tipology.contents.length}})

Formulario enviado con éxito

Hemos recibido su formulario correctamente y en breve nos pondremos en contacto con usted.
Las cookies son importantes para el correcto funcionamiento de las páginas web. Usamos cookies para recopilar estadísticas para optimizar la funcionalidad de nuestra página web. Haga clic en “Aceptar y proceder" para aceptar las cookies e ir directamente a nuestra página web o haga clic en “Más información” para ver la descripción detallada de los tipos de cookies que utilizamos y decidir si acepta o rechaza nuestra política de cookies.
ACEPTAR Y PROCEDER